Plusieurs artistes et chorégraphes invités par l’Olympiade Culturelle seront au cœur du Parc des Champions, face à la Tour Eiffel, du 29 juillet au 10 août, et place de la Concorde, les 6 et 7 août. Explications et programme complet.&nbsp;

<h4>AU PARC DES CHAMPIONS</h4>

Ce sera une grande première dans l’histoire des Jeux, et assurément l’occasion de partager des scènes de joie inoubliables : cet été, les médaillés du plus grand rendez-vous sportif au monde seront invités à communier avec le public, en plein cœur de Paris, dans une arène à ciel ouvert. Et les artistes conviés par l’équipe de programmation de l’Olympiade Culturelle feront évidemment partie de la fête&nbsp;!&nbsp;«&nbsp;Le Champions Park est un concept totalement inédit aux Jeux Olympiques d’été, pensé pour rendre inoubliable l’expérience des athlètes&nbsp;»,&nbsp;avait déclaré le Président de la commission des athlètes de Paris&nbsp;2024, Martin Fourcade, au moment de l’annonce de l’événement.«&nbsp;Champions Park&nbsp;», ou «&nbsp;Parc des champions&nbsp;» en français, ce concept inédit s’offrira à tous les visiteurs en accès gratuit ! Ouvert lors de neuf journées exceptionnelles – le 29 juillet, le 31 juillet, le 1er août, puis 5 au 10 août –, ce vaste lieu de fête offrira chaque jour à 13 500 fans la possibilité de célébrer et rencontrer les médaillés de toutes les disciplines ; mais aussi d’assister, en soirée, à la retransmission des grandes finales. Et quel meilleur endroit que les jardins du Trocadéro, avec vue sur la Tour Eiffel, pour partager ces moments ?

Les lundi 29 et mercredi 31, c’est donc Angelin Preljocaj qui ouvrira les festivités, avec un programme composé de mouvements issus de ses créations les plus célèbres, et interprété par 40 danseurs de sa compagnie, le Ballet Preljocaj.&nbsp;

C’est depuis son lieu de résidence à Aix-en-Provence (le Pavillon Noir) que le chorégraphe né en 1957 poursuit son patient travail d’écriture et de recherche empruntant à la fois aux codes du ballet classique et à des esthétiques relevant de l’hybridation – avec des pas de côté en direction de l’art contemporain ou des univers du multimédia.

Défilé - Ballet Preljocaj

Les jeudi 1er, mercredi 7 et jeudi 8, à 17h30, autre proposition, autre univers : Vinii Revlon, danseur associé de la Gaîté Lyrique (à Paris), investira le superbe «&nbsp;catwalk&nbsp;» du Trocadéro avec la «&nbsp;House of Revlon&nbsp;» et créera le premier ball voguing de l’histoire des Jeux.&nbsp;

Soit un immanquable rendez-vous célèbrant les corps et les diversités créé en s’inspirant de l’univers flamboyant du voguing, mouvement puisant ses racines dans les communautés queers du New York des années 1980. Depuis une décennie, la House of Revlon, avec à sa tête Vinii Revlon, a fortement accompagné l’émergence du voguing en France. En août, ses membres rivaliseront sur scène avec des battles de danse en hommage aux sports Olympiques, croisant le voguing et l'esprit des jeux.

The Paris Sports Ball 

Troisième carte blanche, celle que l’équipe de l’Olympiade Culturelle a confiée au chorégraphe Mourad Merzouki, dont la troupe sera à l’affiche, là encore à 17h30, les lundi 5 et mercredi 7 août –&nbsp;ainsi que les vendredi 9 et samedi 10 août, mais cette fois à 15h, le Parc des champions ouvrant dès 12h ces jours-là.&nbsp; Attendue avec impatience, <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/show-culturel-du-trocadero-a7f2o000000081YAAQ">cette carte blanche </a>par le chorégraphe né en 1973 portera la trace vibrante de son amour pour la danse hip-hop.&nbsp;

<h4>AUTRE LIEU, MÊME ENERGIE ! : PARC URBAIN DE LA CONCORDE</h4>

Autre proposition artistique remarquable : sur la place de la Concorde, dont la transformation en multiples arênes dédiées aux disciplines urbaines pendant le temps des Jeux est visuellement extrêmement impressionnante, le pionnier du mouvement hip-hop en France François Gautret présentera l’une de ses remarquables «&nbsp;Bloc Party Augmentées&nbsp;by RTYLE&nbsp;». Deux sessions, les 6 et 7 août, de 16h à 17h.&nbsp;Originaire du Nord Est de Paris, et donc témoin «&nbsp;en première ligne&nbsp;» de l’émergence des cultures hip-hop dans les années 1980, François Gautret s’est toujours passionné pour la question des représentations musicales, dansées, visuelles du mouvement et leur archivage documentaire à destination des nouvelles générations. Poursuivant ce travail de collection et de diffusion à 360&nbsp;degrés, et en restant viscéralement attaché à la pluridisciplinarité du hip-hop (à travers Breaking, Rap, Djing, Graffiti et Beat Box, mais aussi à travers les sports urbains, Roller, BMX, Skate, Urban Ball, Parkour…), il a créé ce concept original de célébration dans l’espace urbain.&nbsp;

Qu’est-ce qu’une « Bloc Party Augmentées by RSTYLE » ? C’est une célébration de la culture hip-hop fusionnant le graffiti digital, des performances live, et des battles de Double Dutch (doubles cordes à sauter) et de BMX, le tout ponctué par des shows de danse urbaine. Paris est une fête, disait Ernest Hemingway. Une fête hip-hop, répond François Gautret !

Block Party Augmentée

L'Olympiade Culturelle au Parc des Champions et à la Concorde ! 

L’Olympiade investit un lieu qui lui ressemble… à deux lettres près. Bienvenue à L’Olympia, à Paris, pour 3 jours de fête unique –&nbsp;et gratuite – du 22 au 24 juillet. Nous serons alors à trois jours seulement de l’événement planétaire de l’année&nbsp;!

Paris 2024 présente la quintessence de l’esprit de l'Olympiade Culturelle dans un lieu prestigieux et emblématique de la vie culturelle française : L’Olympia, en plein cœur de Paris. Pendant 3 jours, le public pourra découvrir une programmation pluridisciplinaire foisonnante et répartie dans tous les espaces du mythique music-hall sous forme de parcours et de soirées pleines de surprises&nbsp;!

Quand on demande aux personnes qui vivent à Paris comme à celles qui y sont de passage quelle est leur salle de spectacle préférée, elles répondent presque toujours l’Olympia, au 28 Boulevard des Capucines, en plein cœur de la capitale.Il faut dire que les images ne tardent pas à surgir lorsqu’on prononce ces trois syllabes à l’énoncé magique : clichés en noir et blanc de Jacques Brel, Gilbert Bécaud ou Edith Piaf, photographies des Beatles pour leurs premiers concerts en France (en lever de rideau de Sylvie Vartan, en 1964 !), mais aussi résidences marquantes de Barbara, Nougaro, Lavilliers ou plus récemment Etienne Daho, autant de chanteurs et chanteuses qui ont toujours considéré l’ancien music-hall – rénové en 1997 –&nbsp;comme leur seconde maison. Un lieu où ils se sentent bien, et où l’écoute du public a comme un caractère sacré.À quoi tient la magie de l’Olympia ?&nbsp;À la rondeur élégante de ses formes intérieures, aux teintes de rouge foncé qui créent une si belle unité ? A l’âme qui hante (en bien !) ses murs ayant successivement accueilli des montagnes russes en bois (c’était en 1888, et fort heureusement, cela ne dura pas longtemps), des spectacles de french cancan, des numéros de transformistes et de contorsionnistes, toutes sortes de concerts de music-hall, mais aussi des séances de cinéma pendant plusieurs années ? À son émouvante longévité, la salle ayant fêté ses 130 années d’existence en 2023 ? Une chose est sûre : l’Olympiade Culturelle nous a gâtés en faisant le choix d’y célébrer l’imminence des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.&nbsp;

Ce sera du 22 au 24 juillet, et pour partager avec vous l’essentiel du programme, nous vous proposons une déambulation à l’intérieur même du bâtiment historique. Vous nous suivez ?En vérité, même les spectateurs les plus familiers de ces lieux ne les ont jamais vus de manière aussi complète, des coursives aux coulisses, de la grande salle jusqu’aux sous-sols… et même jusqu’au parking, véritable cathédrale de béton qui fera office, pour la première fois dans l’histoire de l’Olympia, d’espace de représentation artistique.&nbsp;Nous voici donc à l’intérieur du 28 Boulevard des Capucines, après avoir franchi le légendaire porche surplombé des lettres lumineuses mettant en lumière la programmation du jour. Nous avançons d’une quarantaine de mètres pour déboucher sur l’impressionnant foyer. C’est de ce point central que chaque jour, à 14 et 16 heures, débutera un parcours déambulatoire scandé en quatre propositions artistiques inédites, conçues et présentées dans des espaces particuliers de l’Olympia.&nbsp;

<h2>Les parcours 14h &amp; 16h&nbsp;</h2>

Première proposition : le spectacle « Out of the Blue » de Frédéric Vernier et Sébastien Davis-VanGelder, mêlant apnée, acrobaties et performances aquatiques dans un bassin en verre spécialement aménagé pour l’occasion. Où ça ? Dans le parking, donc ! Etonnant, non ? Qui aurait pensé, qu’un jour, quatre hommes nageraient à l’Olympia ? 

Out of The Blue 

Puis retour vers le foyer pour la création chorégraphique « A l’Unisson », portée par le champion paralympique et artiste Arnaud Assoumani et le chorégraphe Mourad Bouayad. Incarné par une troupe de vingt danseurs, ce spectacle puissant et engagé mêle à parité des amateurs (en situation de handicap ou non), des athlètes paralympiques et des artistes professionnels qui se donnent la réplique dans un remarquable travail d’écoute et d’entraide. Il se murmure d’ailleurs que des sportifs stars pourraient se mêler aux danseurs…

A l'unisson 

Pour le troisième temps de ce parcours « art et sport » riche en surprises, l’Olympiade Culturelle renouvellera sa collaboration avec le Live Magazine, dont le format unique à la croisée du journalisme et du spectacle vivant rencontre un succès bien mérité. Nous serons cette fois dans la salle de billard de l’Olympia, classée aux Monuments Historiques, et habituellement fermée au public. Une chance unique de pénétrer dans ce lieu très confidentiel, un temps fréquenté par Bob Dylan, Joan Baez, Paul McCartney, Jacques Brel et tant d’autres artistes venus s’y distraire avant de monter sur scène. 

Live Magazine

Enfin, quatrième proposition artistique&nbsp;: en retraversant la grande galerie de l’Olympia (menant de l’entrée au foyer), vous pourrez découvrir une installation d’art numérique déclinée sur 8 grands écrans numériques. Tantôt spectaculaires, oniriques ou décalées : les œuvres d’une dizaine d’artistes contemporains internationaux interrogent nos sens et notre rapport au sport et à son histoire.

Mais il est maintenant grand temps d’entrer dans la mythique salle de concert, non ?Voici ce qui vous attend les 22, 23 et 24 juillet : un spectacle en trois parties avec un programme commun pour les deux premiers actes, et des surprises exclusives chaque soir en troisième partie.

Une création in-situ présentée par Damien Droin (compagnie Hors-Surface), ex-athlète gymnaste, vice-champion de France, qui a fait de sa spécialité, le trampoline, le cœur de son art. Le temps d’un moment suspendu entre ciel et scène, cinq interprètes évolueront sur « l’Accronet », un agrès géant construit spécialement pour l’occasion.

Entre Ciel et Terre 

Un extrait de la nouvelle création du chorégraphe Amala Dianor, premier danseur hip-hop ayant intégré le prestigieux Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Le spectacle retrace les 50 ans du Hip-Hop en parcourant toutes les techniques de l’électro au voguing, la pantsula, le krump, l’afro, le waacking, le hip hop new style... Un voyage électrique, avec des performeurs dotés d’une énergie de tous les diables, et un niveau technique et sportif qui s’annonce particulièrement élevé.

Level Up

Puis, en troisième partie de soirée un programme différent chaque soir, autour du thème de la «&nbsp;battle&nbsp;».&nbsp;

Le premier soir (lundi 22 juillet), des illustrateurs (Chloé Wary, Diane Truc, Charles Berberian et David Prudhomme) et des breakers de renom s’affronteront au cours d’un show présenté en partenariat avec le Festival International de la Bande-Dessinée d’Angoulême et l’association RStyle dirigée par François Gautret, référence mondiale du hip-hop. 

Battle Bande Dessinée/Breakdance 

Le deuxième soir, place à un sport nouveau : le chessboxing, sport mêlant boxe et jeu d’échecs et inventé par l'auteur de BD Enki Bilal lorsque parut, en 1992, sa bande-dessinée Froid Équateur. S’attendre ce soir-là à un match d’anthologie, l’équivalent d’un championnat du monde masculin en 6 rounds d'échecs et 5 rounds de boxe, le tout sous la direction très active d’Enki Bilal en personne !

Chessboxing - 23 juillet 21h30 

La star internationale de la scène jazz Ibrahim Maalouf, trompettiste hors pair, invitera Bob Beamon, légende des Jeux Olympiques, né en 1946, à le rejoindre sur scène. Aujourd’hui percussionniste dans un groupe de jazz newyorkais, Beamon est l’auteur d’un des sauts les plus extraordinaires de toute l’histoire de l’athlétisme moderne. Aux Jeux de Mexico en 1968, Bob Beamon établissait un nouveau record du monde du saut au longueur, record qui restera invaincu pendant 23 ans : 8 mètres 90, soit un incroyable gain de 55 cm sur le record précédent ! 

Jam Session Ibrahim Maalouf et Bob Beamon - 24 Juillet

L'Olympiade Culturelle fait l'Olympia ! 

Le 20 juillet, une opportunité unique s'offre aux ambassades, centres et instituts culturels à la veille des Jeux : valoriser le temps d'une journée, leur programmation culturelle art et sport. C’est une invitation faite au grand public à découvrir les artistes du monde, tel un écho aux athlètes qui se réuniront durant les Jeux.Aujourd’hui, plus de vingt structures participent à cette initiative coordonnée par le Forum des Instituts Culturels Étrangers et Paris 2024. Lors de ce voyage, vous pourrez apprendre l’art de la langue Coréenne, assister à un concert de violon à l'Ambassade d’Equateur ou encore rejoindre à vélo la fresque urbaine monumentale produite dans le cadre du projet French American Mural Art (FAMA).Laissez-vous transporter à travers quatre parcours au cœur de Paris afin de découvrir les cultures du monde. Le voyage débutera à l'UNESCO et se terminera à la Station Afrique.N’oubliez pas vos passeports !&nbsp;Vous êtes libres de choisir l’un des quatre parcours ci-dessous afin d’optimiser vos visites ou de sélectionner uniquement le(s) pay(s) qui vous intéressent. En effet, la plupart des instituts, centre et ambassades seront ouverts toute la journée et proposeront une programmation en plusieurs étapes. N’hésitez-pas à découvrir tous leurs évènements en cliquant sur le(s) lien(s) de billetterie(s) !&nbsp;

Cérémonie d'ouverture

10h00 à 11h30 - UNESCO 

12h15 à 13h15 - Ambassade d’Estonie 

14h30 à 15h20 - Centre Culturel Coréen 

15h30 à 16h00 - Institut Culturel Bulgare

16h15 à 17h00 - Centre Culturel Canadien

17h30 à 18h30 - Institut Cervantes

20h00 à 21h30 - Station Afrique

Parcours Ouest - Le marathon des plus sportifs

Le marathon des plus sportifs débutera par une cérémonie d’ouverture à&nbsp;l’UNESCO. Au programme : un concert exceptionnel dans les espaces de cette institution mondiale par l’Ensemble Sequenza 9.3 qui rythmera la visite de l’exposition « Change the Game ». Avant votre pause déjeuner, rendez-vous à&nbsp;l’Ambassade d’Estonie pour une double visite guidée. L’une présentera une exposition sur le sport pensée avec le Musée olympique et l’autre vous invitera à découvrir le jeune peintre estonien Robin Nõgisto.Reprenez votre souffle, puis, dès 14h30, un plongeon dans la culture coréenne vous attend avec un atelier sur l'alphabet et le papier au&nbsp;Centre Culturel Coréen. A deux pas, découvrez au&nbsp;Centre Culturel Bulgare, l’artiste contemporain Alexander Vassilev-Vassilevsa qui met à l'honneur les plus grands sportifs de haut niveau bulgares. Choisissez ensuite au&nbsp;Centre Culturel Canadien entre une exposition inédite inspirée d'images d'archives et une projection de court-métrages. Pour finir, gardez le cap et dirigez-vous vers&nbsp;l’Institut Cervantes pour une visite guidée par l’artiste visuel Samuel ARANDA de son exposition faite de souvenirs visuels sur les rives de la Seine. Pour faire un parcours sans faute, terminez ce marathon à la Station Afrique pour une cérémonie de clôture grandiose !

09h30 à 11h30 - UNESCO 

12h30 à 13h15 - Institut Culturel Italien 

13h30 à 14h30 - Centre Culturel Iranien

14h00 à 17h00 - Maison de la Culture du Japon 

18h00 à 19h00 - Fondation Danoise X Le Bicolore

19h30 à 21h00 - Centre Culturel Irlandais 

22h00 à 23h30 - Institut Liszt Paris X Centre Tchèque de Paris

Parcours Sud - Jouer les prolongations

Le parcours sud débutera par une cérémonie d’ouverture à l’UNESCO. Avant d’y entrer, prenez le temps d’observer l’exposition photographique sur ses grilles consacrée aux cérémonies d’ouverture depuis 1924.&nbsp;L’Ensemble Sequenza 9.3 ouvrera et clôturera en chanson la visite de l’exposition «&nbsp;Change the Game&nbsp;».&nbsp;C’est l’Institut Culturel Italien&nbsp;qui prendra le relai avec une visite guidée de son exposition «&nbsp;Les défis du corps&nbsp;».&nbsp;Quelques mètres plus loin, le Centre Culturel Iranien vous proposera une visite guidée sur son exposition «&nbsp;l'Art d'être Héro&nbsp;»&nbsp;suivie d'un buffet aux saveurs persanes.Mettez ensuite les voiles vers la Mairie du 15ème ou la Maison de la Culture du Japon&nbsp;exposera&nbsp;«&nbsp;La Plus Grande Peinture au Monde&nbsp;»,&nbsp;quatre fresques exceptionnelles représentant la France, l'Europe, le Japon, et Taïwan. Découvrez ensuite&nbsp;l’œuvre sonore "Mirage" composée par la percussionniste et compositrice Ying-Hsueh Chen avec la&nbsp;Fondation Danoise.&nbsp;L’heure est à la fête&nbsp;! L’Institut Culturel Irlandais&nbsp;vous proposera un début de soirée en musique avec l’artiste Sal Stapleton. Vous pourrez y déguster de délicieux burger avant de terminer à l'Institut Liszt&nbsp;par une projection consacrée au triple champion olympique hongrois en escrime&nbsp;: Áron Szilágyi.

12h15 à 14h00 - Maison des Camerounais de France 

14h30 à 15h30 - Centre Culturel Coréen

16h15 à 17h15 - Ambassade des États-Unis X Philharmonie de Paris 

17h30 à 19h00 - Ambassade des États-Unis 

20h00 à 21h30 - Station Afrique 

Parcours Nord - Les étapes du Tour de France

Armé, ou non, de votre vélo,&nbsp;le coup d’envoi du parcours nord aura lieu à&nbsp;l’UNESCO. Au programme : un concert exceptionnel dans les espaces de cette institution mondiale par l’Ensemble Sequenza 9.3 qui rythmera la visite de l’exposition « Change the Game ». Vous pourrez ensuite prendre part à la journée WAKAFRICA&nbsp;à l’espace culturel panafricain. Un grand nombre d’animations ont été&nbsp;imaginées par la&nbsp;Maison des Camerounais de France, notamment la découverte de spécialités culinaires africaines ou une exposition sur les figures et légendes Africaines et Afro descendantes du Sport.Exercez-vous dès 14h30 à l’Art de la langue et du papier au&nbsp;Centre Culturel Coréen.&nbsp;Vous pourrez également découvrir une&nbsp;grande exposition dédiée à l’histoire du divertissement en Corée « Noli : jeux coréens ».&nbsp;De 16h15 à 19h00, l’Ambassade des Etats-Unis&nbsp;vous propose une programmation en deux temps. Tout d’abord, assistez à une visite guidée par l’artiste&nbsp;Rachel Marks&nbsp;de son œuvre Symfolia à la Philharmonie de Paris. Par la suite, admirez une fresque monumentale à la Porte de Clignancourt illustrant le thème du sport.&nbsp;Pour faire un parcours sans faute, terminez ce tour de France (à vélo) à la&nbsp;Station Afrique pour une cérémonie de clôture grandiose !

11h00 à 12h00 - Ambassade d'Australie

12h30 à 13h15 - Institut Culturel Italien

14h00 à 15h00 - Institut Polonais de Paris

15h30 à 16h30 - Institut Cervantes 

17h00 à 18h00 - Centre Culturel Mexicain

18h30 à 19h30 - Ambassade de l'Equateur

Parcours Centre - Au rythme de la Seine

C’est l’Ambassade de l’Australie qui lancera le parcours centre avec deux expositions, des projections de films, de documentaires australiens mais également une dégustation de plats typiques. Vous pourrez ensuite suivre une visite guidée de l’exposition «&nbsp;Les défis du corps&nbsp;» à&nbsp;l’Institut Culturel Italien.&nbsp;Dès 14h00,&nbsp;ne loupez pas à l’Institut Polonais de Paris, la rencontre autour de la médaille d’or olympique décernée au sculpteur polonais Józef Klukowski à Los Angeles en 1932, provenant de la collection du musée du Sport de Varsovie.&nbsp;La suite du parcours mettra à l’honneur les pays hispaniques. Para empezar, découvrez l’exposition de photographie de l'artiste visuel Samuel ARANDA à l'Institut Cervantes sur les rives de la Seine qui traverse la France, depuis sa source dans la région de Bourgogne jusqu'à son embouchure au Havre. No pierdas el ritmo, la compagnie mexicaine de théâtre Musa Colibrí vous présente «&nbsp;Los errantes o ese amor&nbsp;» (Les vagabonds ou cet amour) de Verónica Musalem au&nbsp;Centre Culturel Mexicain. Laissez-vous guider ensuite vers le concert en plein air des violonistes équatoriens Victor Cedeño et Santiago Falcón organisé par l’Ambassade de l’Equateur.&nbsp;Pour faire un parcours sans faute, terminez le voyage à la&nbsp;Station Afrique pour une cérémonie de clôture grandiose !

Le Tour du monde en une journée 

<h2>A l’approche des Jeux , la journée olympique devient week-end olympique&nbsp;!</h2><h2>Les 21, 22 et 23 juin, les artistes jouent avec le sport, la participation et&nbsp;le partage.&nbsp;</h2>

© Vanina Falcone 

Nous y sommes presque. Pas tout à fait, mais… presque ! Température réelle : 23 degrés. Température ressentie : C’EST BIENTÔT LES JEUX ! Comme disent nos flegmatiques voisins britanniques, «&nbsp;Keep calm and carry on&nbsp;». Très bien, gardons la tête froide, mais profitons quand même de ce mois de juin tout à fait unique pour célébrer, tous ensemble, l’ultime compte-à-rebours jusqu’au 26 juillet 2024.À un peu plus d’un mois de l’échéance suprême, la journée olympique devient le week-end olympique&nbsp;! Ce week-end enséré entre le 21 juin- fête de la Musique et 23 juin- journée olympique nous emmène vers les artistes qui aiment inviter les amateurs pour créer leurs œuvres, qui rendent hommages aux supporters ou encore partagent leur passion avec des jeunes élèves.&nbsp;Et quoi de mieux que la musique pour faire encore monter l’ambiance d’un cran ?&nbsp;L’Olympiade Culturelle concocte des propositions spécifiques pour le week-end olympique avec notamment les 7 pépites que nous vous présentons ci-dessous. &nbsp;Ce sera du 21 au 23 juin, et on vous conseille vivement de faire une croix dans votre agenda.

<h2>L comme Lumineux</h2>

Une fresque lumineuse (et participative) de Muma Soler – sur un dessin original de Zeina Abirached. À l’Hôtel de la Marine, Paris, le 21 juin, à partir de 20h30.

Des Jeux plein les yeux 

Pour beaucoup, le projet porté par l’artiste suisse Muma Soler sera l’occasion de découvrir son approche singulière, qui brasse allègrement l’artistique et le social. Le créateur parle d’ailleurs de «&nbsp;sculpture sociale&nbsp;», et c’est l’une de ces formes innovantes qu’il présentera dans la Cour d’Honneur de la Marine, le 21 juin à partir de 20h30 –&nbsp;en l’occurence en «&nbsp;éclairant&nbsp;» un dessin de l’illustratrice libanaise&nbsp;Zeina Abirached.&nbsp; Voici comment Muma Soler définit sa démarche : « Des participants (volontaires, organisateurs, associations, écoles, habitants…)&nbsp;vont interagir pour faire naître un moment merveilleux de mise en scène de la lumière, une lumière discrète, vivante et chaude qui va littéralement transfigurer le territoire et les gens qui y habitent&nbsp;».&nbsp;Ce beau travail autour de la notion du «&nbsp;feu apprivoisé&nbsp;», qui renvoie aussi à la symbolique de la Flamme Olympique, a été développé en complicité avec&nbsp;la Cité de la BD d’Angoulême.

<h2>R comme Rythmique</h2>

Le relais rythmique – avec l’Institut du Monde Arabe et Ibrahim Maalouf. Sur le parvis de l’IMA, le 21 juin, de 19h à 20h.

#Pulsations

Fascinant projet ! Fascinant et ambitieux, puisqu’il va relier entre eux&nbsp;des musiciens de 24 pays. Sur le principe du relais de la Flamme Olympique, le grand trompettiste et maître du jazz franco-libanais Ibrahim Maalouf, à l’invitation de l’Institut du Monde Arabe, a mis en place un relais musical. Le principe est le suivant : chaque musicien, chaque musicienne, quel que soit son pays d’origine et son niveau de compétence, est invité (e) à prendre pour point de départ la plus universelle des «&nbsp;pulsations&nbsp;», le battement du cœur. À partir de cette base rythmique reconnaissable entre toutes, chacun pourra développer sa propre interprétation, avec ou sans instrument, et sur le rythme de son choix (rapide comme à la fin d’un sprint,&nbsp;ou ralenti tel le cœur du plongeur en apnée ?)&nbsp; 24 pays, pour 24 fuseaux horaires, et en référence, bien sûr, à cette année olympique 2024 : tout au long de cette journée du 21 juin, cette flamme musicale sera donc relayée de pays hôte en pays hôte, pour finalement arriver sur le parvis de l’Institut du monde arabe en début de soirée. La conclusion de ce parcours sera l’interprétation par Ibrahim Maalouf de sa propre «&nbsp;pulsation&nbsp;» en direct du parvis de l’IMA. Montez le son !

<h2>N comme (très) Nombreux</h2>

« On ne va pas se défiler ! », une immense parade d'Aubervilliers à Pantin, en Seine-Saint-Denis, le 23 juin, de 16h à 18h30

On ne va pas se défiler !

C’est sans doute l’un des plus beaux titres d’événements pensés et produits dans la cadre de l’Olympiade Culturelle depuis son lancement : «&nbsp;On ne va pas se défiler !&nbsp;» De qui parle-t-«&nbsp;on&nbsp;» quand «&nbsp;on&nbsp;» écrit «&nbsp;on&nbsp;» ? Bonne question. La réponse : on parle d’une immense aventure collective, puisque ce sont plus de 1200 jeunes qui ont cofabriqué, depuis deux ans, les éléments de la gigantesque parade qui va les réunir pour une journée inoubliable –&nbsp;et portée par le collectif de Seine-Saint-Denis La Beauté du Geste.&nbsp;Au total, 13 segments ont été conçus, et les surprises visuelles seront nombreuses. On parle de chevaux de papier, de poulpes géants, de danse, de cirque, de théâtre… mais aussi d’athlètes de très haut niveau qui prendront part à la parade. La rue : plus grand théâtre de nos vies ?&nbsp;

<h2>D comme Dansant&nbsp;</h2>

Bal Olympique 1924-2024, par un orchestre de 14 musiciens, le Umlaut Big Band, au Musée d’Orsay, à Paris à 19h

Bal Olympique 1924-2024

On le sait, le sport et la danse forment un couple fusionnel, et il est fréquent que la seconde discipline vienne enrichir la première les jours de victoires ! La notion de fête et de «&nbsp;rencontre avec l’autre&nbsp;» étant également l’un des fondements de l’esprit olympique, chacune des villes hôtes, dans la riche histoire de Jeux, a accueilli des bals populaires. Prolonger cette tradition, c’est donc se retourner sur notre passé culturel universel, et puisque nous sommes à Paris, sur ce siècle de musique qui a enrichi nos vies depuis les premiers jeux en France, en 1924.&nbsp;Qui, mieux que le formidable Umlaut Big Band, aurait pu nous faire danser dans la belle enceinte du Musée d’Orsay ? Cet orchestre de 14 musiciens et musiciennes est l’un des tout meilleurs en France dans l’art détonnant du «&nbsp;Big Band&nbsp;» à l’américaine. Il a été créé par Pierre-Antoine Badaroux, puis a patiemment développé un répertoire de plus de 200 morceaux. Il a aussi sorti 5 albums en 10 ans. A propos de ce redoutable ensemble qui met le swing partout où il passe, Jazz Magazine a écrit qu’il est l’incarnation d’une&nbsp;“génération de musiciens prêts à passer d’un extrême à l’autre du jazz”. Notre conseil aux novices : n’oubliez pas de vous échauffer avant de vous lancer sur le dance-floor.

<h2>U comme Universel</h2>

Avec « Danses des cinq continents » au Théâtre du Châtelet / « Stadium », de Mohamed El Khatib, présenté (sur la place) par le Théâtre de la Ville / puis un grand final animé par la fanfare de « Stadium » et les Batuc'ados de Colombes

Les Jeux sur la Place

Cette grande place parisienne est le cœur battant de l’art théâtral français. Côté Ouest, le Théâtre du Châtelet ; côté Est, le Théâtre de la ville. Pendant des décennies, les deux institutions se faisaient face, mais se parlaient peu. Temps révolu, et tant mieux ! Poursuivant un ensemble de collaborations initiées depuis deux ans, les deux maisons ont concocté une programmation spéciale&nbsp;à l'occasion de la Fête de la Musique.&nbsp;Trois propositions rythmeront ce weekend. « Danses des cinq continents&nbsp;» est un spectacle porté par six groupes amateurs de danse traditionnelle. Chacun de ses groupes est porteur d’un combat visant à maintenir vivantes les pratiques musicales et chorégraphiques de son pays et/ou de sa région d’origine –&nbsp;parfois de haute lutte. Ils viennent d’Amérique du Sud, du Burundi, d’Arménie, du Japon, ou encore de Polynésie,&nbsp;et les voir évoluer ensemble sera une fête en soi.&nbsp;Deuxième temps, cette fois sur la place du Châtelet, avec une inédite «&nbsp;version augmentée&nbsp;» de la pièce «&nbsp;Stadium&nbsp;»&nbsp;de Mohamed El Khatib&nbsp;(avec Fred Hocké) et une soixantaine de supporters du FC Lens. Lors de ses nombreuses représentations en France, la version d’origine de ce spectacle unique en son genre a eu beaucoup de succès. Il permet en effet aux novices de se plonger dans l'atmosphère survoltée d'un match de football. Pour rappel, les supporters de Lens, porteurs d’une histoire et d’une tradition ouvrière, sont considérés par tous les spécialistes comme le public «&nbsp;le plus chaud&nbsp;» et le plus passionné de l’hexagone. "Comment, dès lors, ne pas confronter le public du théâtre au meilleur public de France ?&nbsp;», s’est dit Mohamed El Khatib, reprenant à son compte cette question formulée par Gilles Deleuze : «&nbsp;Fondamentalement, qu’est-ce qui différencie un public de théâtre d’un public de football ? Je veux dire, hormis la tenue vestimentaire ?&nbsp;»Ces deux spectacles se concluront par un grand final animé par la fanfare de «&nbsp;Stadium&nbsp;» et les Batuc'ados de Colombes.

<h2>C comme Citoyen</h2>

"La Cité des Marmots/Minots », deux concerts : le 22 juin au Parc Montreau à Montreuil, le 23 juin au Théâtre du Châtelet, à Paris et le 26 juin à l'Opéra National de Marseille

La Cité des Marmots/Minots 

"La Cité&nbsp;des Marmots/Minots&nbsp;»&nbsp;est un programme d’éducation artistique et culturelle mené durant 7 mois en milieu scolaire au sein des écoles&nbsp;élémentaires (CE1-CM2) REP et REP+&nbsp;de la Ville de Marseille. Son objectif, profondément humaniste et intergénérationnel, et d’amener vers le chant un maximum d’écoliers, puis de les impliquer dans une épopée citoyenne et musicale hors du commun. Ce travail de longue haleine se construit à travers l’apprentissage des techniques vocales, puis la découverte d’un ensemble de chansons, le tout sur un total annuel de 400 heures d’ateliers.Les professeurs participent activement au projet et bénéficient eux aussi de formation et d’accompagnement par des professionnels du secteur (musiciens intervenants, médiateur culturel, conseiller pédagogique). L’ensemble des participants profite aussi de visites d’équipements culturels d’envergure (l’Opéra de Marseille, le Festival Marsatac…), ce qui contribue à nourrir le goût des plus jeunes pour la culture et le plaisir d’être en scène, mais leur ouvre aussi les yeux sur les différents métiers du spectacle vivant. En 2022, 50 classes et 900 élèves étaient concernés par le projet. À Paris, lors de deux concerts dans deux sites distincts, leurs dignes successeurs pour l’année 2023-2024 auront à cœur de porter leur double message de fierté et d’aboutissement artistique.

<h2>P comme participatif</h2>

Grand concert gratuit par l’Orchestre de Chambre de Paris, sur le parvis de l'Hôtel de Ville, à Paris, le 21 juin à 19h

Gala participatif

Il est devenu très rare, à Paris, de pouvoir profiter de ce genre d’événement : de la musique classique jouée en extérieur, à ciel ouvert –&nbsp;ce qui lui donne toujours une résonance et une majesté particulière. Si cela se pratique beaucoup dans des villes comme Londres, Berlin ou Vienne, la structure urbaine de Paris rend l’organisation de ce type de performance plus difficile, et plus encore quand les musiciens sont accompagnés de chœurs lyriques. Mais la capitale accueille les Jeux, et l’Orchestre de Chambre de Paris, de même que les équipes de la Mairie et celles de l’Olympiade Culturelle ne pouvaient laisser passer cette chance. C’est donc à un concert gratuit exceptionnel sur le parvis de l'hôtel de Ville que sera convié le public le vendredi 21 juin 2024. A quoi s'attendre ? A un programme très riche, sous la direction de Giacomo Sagripanti : Rossini, Puccini, Offenbach, Massenet, Verdi ou encore Poulenc, tous ces grands noms et leurs airs les plus populaires seront de la partie. Particularité : la seconde partie du gala permettra à de jeunes musiciens issus des conservatoires parisiens de ce joindre aux interprètes professionnels, le temps de deux œuvres particulièrement emblématiques : des extraits de Carmen de Bizet et le final de la Neuvième symphonie de Beethoven, deux pièces emblématiques de l'histoire musicale. L’interprétation de L’hymne à la joie sera d’autant plus émouvante qu’on fête cette année les 200 ans de l’œuvre. C’est en effet le 7 mai 1824 qu’était livrée au public, à Vienne, le chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre de Beethoven, sa Neuvième symphonie. Peut-être la plus belle de ses créations, écrite par un homme sourd qui n’entendit donc jamais le tonnerre d’applaudissements dans la salle.

Le Week-end Olympique : 3 jours de festivités culturelles et sportives !

<h3>Chorégraphie XXL participative, samedi 15 juin 2024 à 18h et 20h30 place de l'Hôtel de Ville, Paris.&nbsp;</h3>

LA (très) GRANDE FORME, c’est un pari fou, un compte à rebours chorégraphique lancé depuis 2018, avec en ligne de mire les Jeux Olympiques ! Le 15 juin 2024 c’est le grand final à Paris avec deux représentations de cette chorégraphie qui mettra en mouvement 400 danseur·ses amateur·trices d’Île-de-France rejoint·es par 400 néo-aquitain·es. Ce projet est organisé dans le cadre l’Olympiade Culturelle, la programmation culturelle de Paris 2024.À VOS MARQUES, PRÊT·ES ? DANSEZ ! Que vous dansiez un peu, beaucoup ou pas du tout, seul·e, entre ami·es ou en famille, ce projet est pour vous !Pour participer à LA (très) GRANDE FORME, des structures culturelles parisiennes vous proposent des ateliers d’apprentissage avec les danseurs de la compagnie Volubilis. Votre premier défi&nbsp;? Choisir un groupe parmi la liste suivante.

GROUPE 1&nbsp; MPAA/Breguet (17-19 R. Bréguet, 75011 Paris)&nbsp; &nbsp;- Samedi 8 juin de 10h à 13h - Mardi 11 juin de 19h à 22h - Mercredi 12 juin de 18h à 22h <a href="https://fra01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fbilletterie.mpaa.fr%2Fabonnement_grille%3Flng%3D1%26id_abonnement%3D735&amp;data=05%7C02%7CNPutkownik%40paris2024.org%7C995b000d2a054185e1fb08dc7a4f8fd1%7Cc09ce22803284790badb51649a00a51c%7C0%7C0%7C638519729341779717%7CUnknown%7CTWFpbGZsb3d8eyJWIjoiMC4wLjAwMDAiLCJQIjoiV2luMzIiLCJBTiI6Ik1haWwiLCJXVCI6Mn0%3D%7C0%7C%7C%7C&amp;sdata=3uTa%2Bg36J4M04mOpI9%2B1hJYFKUW8QpjY3zFh2HPWpoI%3D&amp;reserved=0">INSCRIPTION GROUPE 1</a>GROUPE 2 MPAA/Breguet - Samedi 8 juin de 13h à 16h - Dimanche 9 juin de 17h à 20h - Jeudi 13 juin de 18h à 22h <a href="https://fra01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fbilletterie.mpaa.fr%2Fabonnement_grille%3Flng%3D1%26id_abonnement%3D736&amp;data=05%7C02%7CNPutkownik%40paris2024.org%7C995b000d2a054185e1fb08dc7a4f8fd1%7Cc09ce22803284790badb51649a00a51c%7C0%7C0%7C638519729341789391%7CUnknown%7CTWFpbGZsb3d8eyJWIjoiMC4wLjAwMDAiLCJQIjoiV2luMzIiLCJBTiI6Ik1haWwiLCJXVCI6Mn0%3D%7C0%7C%7C%7C&amp;sdata=iiGc714l8wtF%2BFD9F0R%2BpLHM7kwlHqjpGWoI8Ij%2B5EY%3D&amp;reserved=0">INSCRIPTION GROUPE 2</a>GROUPE 3 MPAA/Breguet - Samedi 8 juin de 16h à 19h - Dimanche 9 juin de 14h à 17h - Vendredi 14 juin de 18h à 22h <a href="https://fra01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fbilletterie.mpaa.fr%2Fabonnement_grille%3Flng%3D1%26id_abonnement%3D737&amp;data=05%7C02%7CNPutkownik%40paris2024.org%7C995b000d2a054185e1fb08dc7a4f8fd1%7Cc09ce22803284790badb51649a00a51c%7C0%7C0%7C638519729341796587%7CUnknown%7CTWFpbGZsb3d8eyJWIjoiMC4wLjAwMDAiLCJQIjoiV2luMzIiLCJBTiI6Ik1haWwiLCJXVCI6Mn0%3D%7C0%7C%7C%7C&amp;sdata=YoEhE8dNyVhenAmTWu2a0FwRXwHPdOzCjnno9Sz7j6s%3D&amp;reserved=0">INSCRIPTION GROUPE 3</a>GROUPE 4 au Conservatoire Charles Munch&nbsp;(7 passage Piver, 75011 Paris) - Samedi 8 juin de 10h à 13h puis de 14h à 17h - Dimanche 9 juin de 14h à 17h <a href="https://fra01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fbilletterie.mpaa.fr%2Fabonnement_grille%3Flng%3D1%26id_abonnement%3D738&amp;data=05%7C02%7CNPutkownik%40paris2024.org%7C995b000d2a054185e1fb08dc7a4f8fd1%7Cc09ce22803284790badb51649a00a51c%7C0%7C0%7C638519729341802486%7CUnknown%7CTWFpbGZsb3d8eyJWIjoiMC4wLjAwMDAiLCJQIjoiV2luMzIiLCJBTiI6Ik1haWwiLCJXVCI6Mn0%3D%7C0%7C%7C%7C&amp;sdata=%2BFsgVQMmEvqxJBt19ZhlUtiplkXXiDrTJTEPdAlvIPk%3D&amp;reserved=0">INSCRIPTION GROUPE 4</a>GROUPE au CENTQUATRE&nbsp;(5 Rue Curial, 75019 Paris)&nbsp;- Le 8 juin de 14h à 19h&nbsp; - Le 9 juin 11h à 17h.INSCRIPTIONS&nbsp;: <a href="https://fra01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fforms.gle%2F1s2d3XdfWSzkBULF7&amp;data=05%7C02%7CNPutkownik%40paris2024.org%7C995b000d2a054185e1fb08dc7a4f8fd1%7Cc09ce22803284790badb51649a00a51c%7C0%7C0%7C638519729341809121%7CUnknown%7CTWFpbGZsb3d8eyJWIjoiMC4wLjAwMDAiLCJQIjoiV2luMzIiLCJBTiI6Ik1haWwiLCJXVCI6Mn0%3D%7C0%7C%7C%7C&amp;sdata=XLc30ONlfwR2b%2FuJ4Nu5j24M%2Bc0gAds%2FKRPTgycom%2Bs%3D&amp;reserved=0">https://forms.gle/1s2d3XdfWSzkBULF7</a>GROUPE au Carreau du Temple&nbsp;(4 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris)-&nbsp;Dimanche 26 mai 2024 de 14h à 18h - Jeudi 6 juin 2024 de 18h à 21hINSCRIPTIONS :&nbsp;<a href="https://fra01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fwww.lecarreaudutemple.eu%2Fappel-a-participation-la-tres-grande-forme%2F&amp;data=05%7C02%7CNPutkownik%40paris2024.org%7C995b000d2a054185e1fb08dc7a4f8fd1%7Cc09ce22803284790badb51649a00a51c%7C0%7C0%7C638519729341814867%7CUnknown%7CTWFpbGZsb3d8eyJWIjoiMC4wLjAwMDAiLCJQIjoiV2luMzIiLCJBTiI6Ik1haWwiLCJXVCI6Mn0%3D%7C0%7C%7C%7C&amp;sdata=P9a8%2BMoTrAVhCIGbC08sngrhgke1PM1D383aeR0na28%3D&amp;reserved=0">https://www.lecarreaudutemple.eu/appel-a-participation-la-tres-grande-forme/</a>NB : Les répétitions ont commencé mais il est encore possible de rejoindre l’aventure.GROUPE aux Ateliers de Paris&nbsp;- Le mardi 11 juin de 18h30 à 21h&nbsp; - Le mercredi 12 juin de 18h30 à 21h - Le jeudi 13 juin de 18h30 à 21h - Le vendredi 14 juin de 18h30 à 21hINSCRIPTIONS :<a href="https://fra01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fdocs.google.com%2Fforms%2Fd%2Fe%2F1FAIpQLScKypw2TFPJL5Y2td9C5U2CB94E3E54CRM8KCCs52kNBS8RGw%2Fviewform&amp;data=05%7C02%7CNPutkownik%40paris2024.org%7C995b000d2a054185e1fb08dc7a4f8fd1%7Cc09ce22803284790badb51649a00a51c%7C0%7C0%7C638519729341820516%7CUnknown%7CTWFpbGZsb3d8eyJWIjoiMC4wLjAwMDAiLCJQIjoiV2luMzIiLCJBTiI6Ik1haWwiLCJXVCI6Mn0%3D%7C0%7C%7C%7C&amp;sdata=aLyrSm9cT04G3bKaZXZW6Dhhe7MyjXKEQYjwfUAbqcA%3D&amp;reserved=0">Inscription La (très) grande forme 2024 (google.com)</a>&nbsp;

La chorégraphe Agnès Pelletier (Compagnie Volubilis) vous propose de participer au spectacle La (très) Grande Forme, sur le Parvis de l’Hôtel de Ville, le samedi 15 juin 2024.

La (Très) Grande Forme 

Rejoignez la (très) grande forme ! 

Cette fois, elle arrive : l’une des grandes «&nbsp;stars&nbsp;» des prochains Jeux, peut-être la plus iconique de toutes, la Flamme Olympique ! La torche du Relais de Paris 2024, allumée le 16 avril lors d’une cérémonie dans le sanctuaire d’Olympie, en Grèce, a ensuite rejoint&nbsp;Athènes pour embarquer à bord du Belem et traverser la Méditerranée. C’est ce 8 mai, à Marseille, qu’elle débutera son épopée à travers la France : une grande fête populaire à laquelle vont contribuer certains de nos meilleurs artistes et créateurs, présentés dans le cadre de l’Olympiade Culturelle (avec le précieux compagnonnage du Centre des Monuments Nationaux). Florilège en trois grandes étapes immanquables.

©Milos Bicanski/Getty Images

68 jours de relais. Plus de 400 villes&nbsp;traversées, dont 65 villes étapes. 11 000 porteurs et porteuses de flammes olympiques et paralympiques. 12 000 kilomètres au total, comme une célébration au long cours de tout ce qui fait notre identité partagée : savoir-faire et histoire, terroirs et gastronomie, génie de l’ingénierie et audace créative ! Dimension essentielle de ce qui nous définit collectivement –&nbsp;et fait de la France un pays singulier –, la culture sous toutes ses formes sera elle aussi fêtée d’un bout à l’autre d’un parcours qui visitera notamment&nbsp;de&nbsp;grands musées, de&nbsp;la Cité Internationale de la Bande dessinée à&nbsp;Angoulême (Charente) à la&nbsp;Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts (Aisne), en passant par le Louvre-Lens (Pas-de-Calais). Les villes d’Arles et Cannes seront également des étapes culturelles marquantes du Relais de Paris 2024, mais ce sont les célébrations dans trois autres sites auxquels les Français sont particulièrement attachés qui devraient le plus marquer les esprits. Le Château d’If à Marseille,&nbsp;la Cité de Carcassonne, et le Mont-Saint-Michel. On vous explique tout. &nbsp;

<h2>Etape 1: A Marseille, au Château d’If, pour l’arrivée de la flamme en France, les 8 et 9 mai.</h2>

La France, c’est un génial décor… composé de milliers de décors. La vue vers les îles du Frioul et le célèbre Château d’If fait partie de ces «&nbsp;cartes postales mentales&nbsp;» que garde en mémoire quiconque visite (ou réside à) Marseille, face au bleu de la mer. Posé dans la rade de Marseille, le fort fut&nbsp;achevé&nbsp;et armé en juillet 1531. Connue dans le monde entier à travers la légende d'Edmond Dantès, le «&nbsp;Comte de Monte Cristo&nbsp;» du roman d'Alexandre Dumas, l’ancienne prison a été classée monument historique en 1926.&nbsp;Ces 8 et 9 mai, la seule chose qui risque d’être «&nbsp;capturée&nbsp;» (par des milliers d’appareils photos de caméra), ce sont les époustouflantes performances in-situ que nous promettent le Ballet national de Marseille d’une part, et l’artiste-plasticien Miguel Chevalier d’autre part. Les premiers danseront sur les musiques de&nbsp;Room with a view, créées par&nbsp;le&nbsp;musicien electro Rone depuis 2021. Sept danseurs permanents du Ballet national de Marseille, dix danseurs de l’École Nationale de Danse de Marseille,&nbsp;et&nbsp;vingt de la Compagnie Grenade, donneront une ampleur inédite à cette création chorégraphique et musicale qui s’est déjà imposée comme l’un des nouveaux classiques du genre. En parallèle, Miguel Chevalier proposera une installation plastique sur le phare de l’île d’If, ainsi qu’une déambulation artistique dans les quatre espaces intérieurs du monument. Né en 1959, Chevalier est unanimement reconnu comme l’un des pionniers de l’art numérique et de l’art virtuel. La lumière, les lignes, les formes architecturales et toutes les interactions (réelles ou imaginaires) qu’elles peuvent faire naître sont les grandes passions de celui pour qui «&nbsp;le numérique est un moyen d'expression à part entière : je suis un artiste qui utilise les nouvelles technologies comme d'autres les pinceaux.&nbsp;»

Première étape à Marseille au Château d'If, à l’occasion de l’arrivée de la flamme, La Horde proposera un spectacle-événement de danse sur la musique Room with a view de Rone et interprété par 7 danseurs permanents du Ballet national de Marseille, 10 danseurs de l’École Nationale de Danse de Marseille et 20 danseurs de la Compagnie Grenade. 

Room with a view - La Horde

<h2>Etape 2: A la Cité de Carcassonne, le 16 mai</h2>

Après l’horizontalité majestueuse de la mer bleue, la verticalité saisissante d’une Cité médiévale plus que millénaire ? Avec deux millions de visiteurs chaque année, Carcassonne est sur la troisième place du podium français, et il y est assez naturel d’y déambuler en levant la tête pour admirer donjons et remparts hauts perchés. Mais le 16 mai, changement d’échelle, et verticalité maximale, puisque c’est la compagnie de danse Retouramont qui investira la citadelle pour accompagner la Flamme Olympique dans sa traversée du vaste monument.&nbsp; Signe particulier : cette compagnie a été créée en 1989 par Fabrice Guillot, un passionné d’escalade. Sa pratique des espaces naturels a été fondatrice pour nourrir&nbsp;son&nbsp;écriture chorégraphique, laquelle déploie tout un répertoire dans l’espace public. Avec sa troupe de danseurs «&nbsp;verticaux&nbsp;», Fabrice Guillot a signé des&nbsp; créations vertigineuses sur des monuments historiques (église Saint-Eustache, Château de Vincennes…) et des bâtiments modernes (gratte-ciels de Singapour et BnF-François Mitterrand), inventant, dans chaque situation, un dialogue poétique et performatif avec les lieux, les matériaux… et le public alentour. A Carcassonne, ce 16 mai, le résultat promet d’être inoubliable.&nbsp;

Deuxième étape dans la cité historique de Carcassonne : à cette occasion, le Centre des monuments nationaux invite la compagnie de danse verticale Retouramont à investir la forteresse pour accompagner la Flamme Olympique dans sa traversée du monument.

Les guetteurs d'horizon - Compagnie Retouramont

<h2>Etape 3: Au Mont-Saint-Michel, le 31 mai.</h2>

Et si l’on réunissait, pour un moment unique qui fera écho aux deux célébrations antérieures (à Marseille et Carcassonne), l’horizontal ET le vertical ? La sérénité d’un horizon marin ET la solennité sacrée d’un îlot rocheux portant une abbaye à la flèche tendue vers le ciel ? Depuis des siècles, le Mont-Saint-Michel fascine les hommes. Son rocher s’élève à 78 mètres ; puis la tour de l’abbatiale grimpe encore de 35 mètres, la statue de saint Michel culminant quant à elle à 157 mètres. Le spectacle qu’offre ce lieu unique est aussi beau de loin que de près, et on ne s’en lasse jamais, notamment parce que la lumière et les couleurs du ciel, entre Granville et Cancale, changent jusqu’à cent fois par jour.&nbsp;De lumière et de ciel, il sera précisément question dans la création que Damien Droin et sa compagnie Hors Surface dévoileront ce 31 mai, dans le cadre de l’Olympiade culturelle. Leur spectacle inédit s’intitule «&nbsp;La tentative du ciel&nbsp;» –&nbsp;et connaissant le goût de ces voltigeurs surdoués pour l’art d’échapper à l’attraction terrestre, on peut imaginer que le public sera captivé par cette «&nbsp;tentative&nbsp;» sans précédent.&nbsp; Hors Surface est une compagnie de cirque contemporain qui a été créée en 2011. Prenant ses quartiers d’hiver à Toulon, elle voyage le reste de l’année pour défendre sa vision poétique du mouvement dans l’espace, tout en faisant montre d’une très grande exigence acrobatique. Damien Droin, passionné&nbsp;de scénographie, a notamment mis au moins un nouvel agrès particulièrement spectaculaire, l’Acronet : une toile tendue de 60 m2 conçue avec un filet de pêche, immense&nbsp;trampoline sur lequel évolue une compagnie incapable de tenir en place…

La Compagnie Hors Surface propose au public plusieurs formes spectaculaires reparties sur tout le site. Sportifs, circassiens et musiciens mêleront leurs évolutions au paysage avec des installations acrobatiques cachées dans les éléments naturels

Tentative du Ciel - Compagnie Hors Surface

Le Relais de la Flamme : Les Projets Labelisés Olympiade Culturelle Brillent

© Pierre Planchenault

Vous aimez les chiffres&nbsp;? Nous aussi !&nbsp;Ils permettent de produire la photographie simple d’un événement complexe. Mais il est parfois tentant de faire parler les chiffres... Aussi nous vous proposons des chiffres objectifs mais qui ont parfois besoin d’explications pour bien comprendre ce dont nous parlons. (à la date du 29/05/2024)

Nombre de projets labélisés ou en cours de labélisation&nbsp;: 2&nbsp;437

Ce sont tous les projets qui ont reçu le label OC depuis 2021, date du début de l’Olympiade Culturelle. L’Olympiade Culturelle durant jusqu’au 8 septembre, fin des jeux paralympiques, ce chiffre continue d’augmenter. Aussi nous vous proposons régulièrement la mise à jour de ces chiffres. Ce chiffre prend en compte l’ensemble des projets portés par les parties prenantes et partenaires de Paris 2024.&nbsp; Projets labélisés ou en cours de labélisation :&nbsp;2 437 Projets refusés :&nbsp;760 L’application des critères pour participer à l’Olympiade Culturelle est rigoureuse. Un quart des projets sont refusés à la labélisation. Total projets identifiés : 3 990 C’est le nombre total de projets qui depuis 2021 ont demandé la labélisation Olympiade Culturelle. Ce chiffre permet de mesurer la mobilisation du milieu culturel. Cette dynamique s’amplifie puisque depuis novembre 2023 nous continuons de recevoir des projets au rythme moyen de 70 par semaine.

Nombre d'événements labélisés&nbsp;: 102 576

Nous différencions les projets des événements. En effet un projet représente souvent plusieurs événements. Par exemple un spectacle en tournée peut représenter quelques dizaines de représentations et autant d’événements mais un grand temps fort national comme les Nuits de la Lecture représentent plus de 7000 événements partout en France.&nbsp; Par convention avec le CIO nous faisons apparaître les expositions en jours/exposition comme autant de temps de rencontre avec le public. Nombre d'évènements (hors expositions) : 24 695 Toutes disciplines confondues Nombre de jours/expositions :&nbsp;73 917 Nombre de jours d’ouvertures public des expositions pour 660 expositions sur tout le territoire Total du nombre d'événements labélisés :&nbsp;102 576

Nombre de projets gratuits&nbsp;:&nbsp;1 567&nbsp;soit&nbsp;68% Nombre d'évènements gratuits :&nbsp;77 754 soit&nbsp;79%

L’Olympiade Culturelle est ouverte, généreuse et accessible au plus grand nombre. La gratuité est un élément important de l’accessibilité à la culture pour tous. Ce chiffre résulte des déclarations des porteurs de projets eux-mêmes.&nbsp;

Nombre de directrices artistiques (femmes) :&nbsp;1 379 soit&nbsp;52% Nombre de directeurs artistiques (hommes) : 1 268 soit 48% Nombre total de directions artistiques : 2 647

L’Olympiade Culturelle vise à une juste représentation des hommes et des femmes dans les directions artistiques des projets labélisés.

Nous proposons une mise à jour mensuelle de ces chiffres que vous pouvez retrouver en permanence sur cette page.&nbsp;

Retrouvez l'ensemble des événements en cours et à venir sur notre carte interactive

La programmation de l'Olympiade Culturelle

Les chiffres clés de l'Olympiade Culturelle de Paris 2024

<h4>Sa propagation est en cours, à haut débit, et rien ne l’arrêtera ! Avec sa chorégraphie signée Mourad Merzouki, <a href="https://presse.paris2024.org/actualites/paris-2024-lance-la-danse-des-jeux-dans-le-cadre-de-lolympiade-culturelle-pour-celebrer-les-jeux-en-dansant-8d2d-e0190.html">la&nbsp;«&nbsp;Danse des Jeux&nbsp;»</a> a déjà gagné des milliers de classes, dans les écoles, les collèges, les lycées, et même à l’université. Et aux beaux jours, vous la verrez partout, dans les rues, les stades&nbsp;–&nbsp;et plus largement dans l’espace public. Dominique Hervieu, directrice de la Culture de Paris 2024, et Marie Barsacq, directrice Impact et Héritage pour Paris 2024, nous emmènent dans les coulisses de cette création festive unique.&nbsp;</h4>

Quand on entend ces trois mots, «&nbsp;Danse des Jeux&nbsp;», on perçoit tout de suite l’évidence de la chose ; on se dit aussi que des précédents ont existé, mais sans forcément pouvoir les nommer. Dominique, vous qui avez dirigé la Biennale de la Danse, à Lyon, avec notamment son défilé iconique, quelles références avez-vous en tête lorsque vous entendez ces trois mots ?

Dominique Hervieu : Le désir d’une danse collective est quelque chose qui revient souvent lors des grands événements. Avec cette Danse des Jeux, qui porte le label de l’Olympiade Culturelle, nous allons revivifier ce désir, car de la même manière qu’il faut défendre le «&nbsp;vivre ensemble&nbsp;»&nbsp;et le «&nbsp;faire ensemble&nbsp;», il est important de promouvoir le «&nbsp;danser ensemble&nbsp;». Pour moi, les trois sont liés, ils sont de même nature. Et oui, effectivement, des grands moments de partage collectif ont marqué les Biennales de la Danse, à Lyon. On peut aussi citer la «&nbsp;Danse l’Europe&nbsp;», que nous avions montée début 2022, pour la présidence par la France du Conseil de l'Union européenne, avec une chorégraphie d’Angelin Preljocaj. Deux ans plus tôt, pendant le temps du confinement, j’avais aussi impulsé le partage, cette fois sous forme vidéo, d’un ensemble de « suggestions chorégraphiques&nbsp;»&nbsp;créées par la compagnie d’Akram Khan. Ce projet participatif avait ensuite donné lieu à un court-métrage reprenant des extraits d’une quarantaine de vidéos reçues du monde entier. A chaque fois, l’idée est la même : partageons par la danse des choses que les mots ne peuvent pas toujours dire. C’est une utopie. Une belle utopie ! Evidemment, nous savons que nous n’allons pas résoudre tous les problèmes du monde en dansant 3 minutes 30, mais c’est une parenthèse enchantée, ainsi qu’une façon d’être au monde, malgré tout, et ensemble !Marie Barsacq :&nbsp;Lorsque Dominique nous a parlé de ce superbe projet porté par le chorégraphe Mourad Merzouki, nous avons immédiatement fait le lien avec le dispositif «&nbsp;30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école&nbsp;». Dans les fiches pédagogiques que nous remettons aux enseignants dans ce cadre, figurent quatre verbes : courir, sauter, lancer, et danser. C’est donc une chance pour nous de pouvoir intégrer cette Danse des Jeux à notre dispositif, et les tutos «&nbsp;clé en main&nbsp;»&nbsp;transmis aux enseignants rendent sa propagation facile et rapide. A titre personnel, je le vois avec ma fille, élève en CM1, qui apprend la Danse des Jeux dans le cadre de ces «&nbsp;30 minutes d’activité quotidienne&nbsp;». Sa classe a commencé par le «&nbsp;tuto facile&nbsp;», et maintenant que les enfants maitrisent bien les mouvements, la classe est passée au tuto supérieur… Autre motif de satisfaction pour nous : la possibilité de croiser cette Danse des Jeux avec une initiative portée, depuis 2019, par la Fédération française du sport universitaire (FSSU), initiative qui connaîtra un temps fort dans le cadre de la prochaine semaine olympique et paralympique du 2 au 6 avril 2024. Sous l’intitulé «&nbsp;Dansons vers 2024&nbsp;», l’idée est de faire émerger des productions et programmations de projets chorégraphiques au sein des universités. Donc comme on le voit, cette Danse des Jeux s’adresse à tous les âges, des plus petits jusqu’aux étudiants, et elle le fait en s’adossant intelligemment à des programmes pédagogiques déjà en place.&nbsp;

Nous venons de parler de la façon dont cet élan collectif, cette danse, va pouvoir atteindre tous les publics –&nbsp;notamment à travers les enseignants, qui ont à leur disposition des tutos de différents niveaux. Quels sont les temps, les étapes nécessaires, pour que cette «&nbsp;propagation&nbsp;»&nbsp;se passe de manière optimale ?&nbsp;

Dominique Hervieu : Le temps 1, qui a précédé le lancement du projet, remonte assez loin dans le parcours qui me lie à Mourad Merzouki, un artiste que je connais très bien, et dont je partage les valeurs. Il a eu l’idée de cette danse, et lorsqu’il est venu vers moi dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, il avait déjà sa chorégraphie, et donc une proposition très réfléchie. Puis nous avons échangé sur cette idée d’une danse pour tous les âges : dans sa classe, le petit de 7 ans apprend «&nbsp;la danse de Mourad Merzouki&nbsp;»&nbsp;et il est ravi, mais le danseur ou la danseuse plus expérimentée peut aussi s’en emparer, la développer, la prolonger. Nous voulions une danse qui permette une démarche d’appropriation par chacun. Au final, il y a donc trois niveaux d’approche : la chorégraphie plus simple, pour les enfants ; puis une sorte de niveau expert, plus compliqué ; et enfin l’étape supérieure, qu’on pourrait qualifier de danse&nbsp;«&nbsp;à la manière de&nbsp;», chacun pouvant développer son style à partir de la proposition de Mourad. L’Olympiade Culturelle étant très attachée à la notion d’innovation, je suis ravie que ce côté plus expérimental, plus « plastique&nbsp;»&nbsp;et donc protéiforme, ait pu être intégré&nbsp;au projet.&nbsp; Marie Barsacq :&nbsp;La transmission de cette danse –&nbsp;et des valeurs qu’elles portent – passe donc par les enseignants, mais elle est aussi fortement relayée par les fédérations sportives, l’USEP pour les écoles, l’UNSS pour les collèges et lycées, et donc la FSSU pour l’université. Or ce que nous disent ces fédérations qui interviennent en milieu éducatif, c’est que les enseignants, dans toutes ces catégories d’âge, sont ravis d’avoir ce nouvel outil. L’engouement est immense. Donc les temps de cette propagation sont multiples, et elle se poursuit avec beaucoup d’intensité, un peu à&nbsp;la manière d’un relais.Dominique Hervieu : Nous pouvons d’ailleurs annoncer qu’il y aura une dimension compétition pour les étudiants du niveau universitaire, avec, au sein des académies, un système de qualifications pour parvenir jusqu’à une grande finale, à Paris, au Théâtre de la Ville, le 18 mai 2024. Dans ce lieu qui est le temple de la création chorégraphique, 15 groupes présélectionnés donneront leur version de cette Danse des Jeux devant un jury. Pour les élèves du primaire au lycée, un autre concours national est en cours, porté en lien avec le Ministère de l’Education nationale. Au terme d’une sélection réalisée par chaque Académie, 4 groupes «&nbsp;coups de cœur&nbsp;»&nbsp;viendront présenter leur création au Théâtre de la Ville - un groupe pour chaque niveau (primaire, collège, lycée), ainsi qu’un groupe issu d’un Institut Médico-Educatif (IME). On projettera aussi les meilleurs films&nbsp;consacrés à cette danse un peu partout en France… En fait, le projet évolue sans cesse : nous venons par exemple d’ajouter une dimension chantée au projet, et donc, la musique va être enrichie de textes, pour ceux qui souhaiteront ajouter cette dimension chorale… Ce grand projet évolue tous les jours : il sera ce qu’en feront les gens, collectivement.

La danse occupe une place très importante dans nos vies –&nbsp;et en particulier chez les enfants et les adolescents, pour qui TikTok sert de canal de partage et de diffusion. Pour autant, chez certains jeunes, peut-il exister une forme de verrou ? Une gêne, une résistance ? Et si oui, comment faire sauter ce verrou ?

Marie Barsacq :&nbsp;La danse est un acte par nature universel. L’école, de la même manière, est un droit universel, et le lieu le plus démocratique qui soit : tous les enfants la fréquentent, c’est l’espace du partage et de l’apprentissage. Alors en effet, nous avions bien à l’esprit que certains enfants pourraient ressentir une forme de frein, mais les premiers retours que nous avons en provenance des classes, c’est que la Danse des Jeux fait l’unanimité, et entraîne tout le monde dans le même élan.Dominique Hervieu : Il semble évident que l’époque nous est favorable. Il y a trente ans, dans les cours d’école, rares étaient les garçons qui dansaient. Mais le mouvement hip hop est passé par là, et aujourd’hui, garçons comme filles adorent cette pratique. C’est par ailleurs un art ultra visuel : on se filme, on partage ces vidéos, on se pousse les uns les autres… Il reste bien sûr des enfants inhibés, ou simplement qui n’ont pas envie, mais comme <a href="https://generation.paris2024.org/la-danse-des-jeux">la Danse des Jeux porte aussi une dimension apprentissage</a> –&nbsp;avec des enjeux de coordination, de latéralisation, de mémorisation –, l’exercice est intégré au travail porté par l’enseignant, et peu à peu, même les enfants qui se pensaient «&nbsp;moins doués&nbsp;»&nbsp;réalisent qu’ils ont tout à fait leur place. Il y a un effet d’entrainement qui fonctionne à plein, et j’irai même plus loin : il y a un effet Jeux Olympiques ! Vous le verrez à partir du printemps : partout en France, des classes, des écoles et des petites troupes formées pour l’occasion vont partager «&nbsp;leur&nbsp;»&nbsp;Danse des Jeux avec le public. Pour ces enfants, cette danse est bien plus qu’un geste : c’est une expression. C’est leur façon à eux de dire : les Jeux, j’y participe. Il y a quelques jours, j’étais avec des enfants de Seine-Saint-Denis, et ils étaient tout fiers de me dire : «&nbsp;Nous, madame, on fait les Jeux !&nbsp;»

La Danse des Jeux : qui ne l'a pas encore découverte ?

Des modèles posent avec des maillots de bain datés de 1971

Au Musée des Arts Décoratifs (75001) jusqu’au 7 avril 2024.

Mode et sport, d’un podium à l’autre

Au Palais Galliera (75016).  L'exposition fera l'objet de trois accrochages successifs, au cours desquels la sélection de 200 pièces exposées sera entièrement renouvelée – coup de sifflet final le 7 septembre 2025. 

La mode en mouvement 

L’Olympiade Culturelle, ce sont des centaines d’événements (spectacles, performances, rencontres) partout en France, mais aussi des expositions à Paris et en régions. &nbsp;Sur la même thématique passionnante –&nbsp;les influences croisées du sport et de la mode, deux mondes qui n’en finissent plus de s’interpénétrer–, <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/exposition-collections-la-mode-en-mouvement-a7f2o000000Li88AAC">le musée Galliera</a> et celui des <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/mode-et-sport-d-un-podium-a-l-autre-a7f2o000000Li5iAAC">Arts Décoratifs</a>, à Paris, proposent des parcours complémentaires où&nbsp;vêtements et accessoires, publicités anciennes et récits historiques se disputent la vedette. Laquelle des deux expositions est-elle la plus réussie&nbsp;? Les deux.&nbsp;Qui, en 2023, s’aventurerait encore à dire que sport et élégance sont irréconciliables&nbsp;? Que les univers de la performance sportive et de la mode avancent sur des chemins parallèles, sans jamais se croiser ? Deux belles expos parisiennes mettent en lumière précisément l’inverse, et mieux encore&nbsp;: nous racontent, à travers des sélections de costumes et d’accessoires, d’affiches publicitaires, de gravures et de photographies de mode, le rapprochement toujours plus fécond entre ces deux mondes.

<h4>1&nbsp;–&nbsp;Au Musée des Arts Décoratifs&nbsp;: tout comprendre du dessin du vêtement, des coupes, des matières…</h4>Au <a href="https://madparis.fr/Mode-et-sport">Musée des Arts Décoratifs</a> (rue de Rivoli, à Paris), l’exposition «&nbsp;Mode et sport, d’un podium&nbsp;à l’autre&nbsp;» déroule son récit en suivant un parcours chronologique axé sur l’évolution du vêtement de sport en fonction des besoins des athlètes, des progrès technologiques et des codes de chaque époque. De la selle d’équitation à la selle du vélo, du jeu de paume au football en passant par le golf, les illustrations de ces améliorations souvent empiriques sont nombreuses, et tirent le même fil logique&nbsp;: la performance doit prévaloir, mais le confort et le dessin du vêtement sont peu à peu ajoutés aux exigences des athlètes en tous genres.Dès le début du parcours, on comprend que le 19ème siècle aura marqué un tournant historique avec l'arrivée du naturalisme et de la pensée hygiéniste, laquelle recommande l'exercice et les bains de mer afin de garder la forme… sans toutefois montrer ses formes. L'invention du vélo va&nbsp;également contribuer à démocratiser la pratique sportive, jusqu’alors réservée à une certaine élite masculine,&nbsp;et sa pratique va permettre aux femmes de raccourcir leurs jupes, voire de s'essayer aux jupes-culottes –&nbsp;quitte à faire grincer quelques dents. Les maisons de coutures commencent à créer des modèles pour les athlètes, à l'instar de Jean Patou, qui imagine en 1919 une tenue plissée particulièrement courte pour la championne de tennis Suzanne Lenglen (qui domina son sport de 1921 à 1926).Les années 1920-1930 voient naître le concept du sportswear, un style décontracté permettant une plus grande amplitude des mouvements du corps. De nouvelles matières apparaissent, plus «&nbsp;respirantes&nbsp;», comme celle inventée par le bonnetier André Gillier pour René&nbsp;Lacoste&nbsp;: l'indémodable chemise Lacoste est née –&nbsp;et&nbsp;à sa façon, elle est révolutionnaire. Et nul besoin d’être un champion de la raquette pour l’adopter… Gabrielle Chanel et la maison Lanvin prisent davantage le jersey pour concevoir des tenues sportives confortables tout en veillant à préserver une allure impeccable. Les années folles riment aussi avec un certain goût pour la vitesse, porté par le développement de l'automobile&nbsp;: les sports mécaniques nécessitent leur propres accessoires, lunettes de protection, couvre-chefs et autres masques de protection parfois assez cocasses. En les découvrant à travers les vitrines des Arts Déco, on a le sentiment de voyager dans le temps –&nbsp;un peu comme devant un épisode de la première saison de Downton Abbey. Impression renforcée lorsqu’on prend le temps de découvrir les très nombreuses gravures, pages de magazines et publicités anciennes qui font la spécificité documentaire remarquable de «&nbsp;Mode et sport, d’un podium&nbsp;à l’autre&nbsp;».Dans la seconde partie du siècle, les tenues de sport (ou issues du monde du sport) vont progressivement se faire une place dans nos armoires et nos tiroirs. Qu’on songe par exemple, à partir des années 1970, aux pullovers colorés et anoraks popularisés par les sports d’hiver. De la même façon, à partir des années 1980, il n'est plus nécessaire de se rendre dans un gymnase ou un stade pour enfiler son jogging ou une paire de baskets. Ainsi le superbe survêtement Terrinda issu de la collaboration entre le champion de tennis suédois Björn Borg et la marque FILA devient-il l'accessoire préféré de George Michael pendant la tournée de son groupe WHAM… Peu à peu, le sport imprime son style, et des créateurs de haute-couture s’emparent de ses codes visuels pour inventer de nouvelles silhouettes&nbsp;: pour les Jeux Olympiques d’hiver de 1992, à Albertville en Savoie, Surya Bonaly porte une tenue signée Christian Lacroix.

<h4>2 –&nbsp;Au musée de la Mode (Galliera), un fascinant comparatif entre la tenue de sport et le vêtement de mode, décennie par décennie…</h4>Récit chronologique similaire du côté du <a href="https://www.palaisgalliera.paris.fr/fr/expositions/la-mode-en-mouvement">Palais Galliera</a>, mais avec une idée de mise en scène très complémentaire de l’approche des Arts Déco&nbsp;: ici, pour chaque décennie illustrée (du 18ème siècle à nos jours), deux vitrines se font face. La première expose des vêtements destinés à la pratique sportive ; la seconde, la garde-robe du quotidien. Et le résultat est frappant&nbsp;: à mesure qu’on avance vers le 21ème siècle, les codes visuels, les coupes, les matières et les couleurs sont de plus en plus proches d’une vitrine à l’autre. Autrement dit, plus le temps a passé, et plus la distinction entre les deux univers s’est estompée.&nbsp;L’équipe du musée de la Mode a profité de cette double thématique (que portions-nous pour faire de l’exercice, et que portions-nous dans un cadre de représentation sociale classique&nbsp;?) pour exposer des pièces de mode extraordinaires, comme les nombreux accessoires, couvre-chefs et autres tenues «&nbsp;tout terrain&nbsp;» ayant appartenu à&nbsp;la princesse Cécile Murat (née en 1867). En aristocrate passionnée par la pratique sportive, elle jouait au tennis, au golf, et bien sûr montait à&nbsp;cheval. Activités qui furent longtemps l’apanage des femmes de l'aristocratie et de la haute-bourgeoisie.C’est dans ce vestiaire féminin que les progrès sont les plus nécessaires, et les plus évidents. Et même si les vêtements de sport du parcours attirent le regard, ce sont surtout ces marqueurs esthétiques que sont les vêtements «&nbsp;chics&nbsp;»&nbsp;qu’on passe de longues minutes à observer. Vers la fin de Belle époque, des créateurs comme Paul Poiret travaillent (enfin&nbsp;!) à libérer le corps des femmes&nbsp;: adieu corsets, gaines et armatures. Poiret dessine une robe fourreau à taille haute qui remplace ces objets de torture. Elle n’est pas destinée à la pratique sportive, mais sa création a été&nbsp;accélérée par l’émancipation des femmes à travers ce qu’elles montrent d’elles-mêmes, hors du foyer et des dîners en ville. Ce sera encore plus vrai dans un tout autre contexte, pendant les heures sombres de la Première Guerre mondiale, qui vont les voir reprendre et occuper les tâches des hommes partis au front. Or pour y parvenir, il leur faut des tenues plus simples et plus courtes.&nbsp;Les années folles, à travers des créateurs comme Patou, Poiret, Chanel et les sœurs Callot, renforcent ce mouvement d’émancipation, en tout cas pour les femmes plus privilégiées socialement&nbsp;: tenues androgynes et sobres le jour, exubérantes et luxuriantes le soir venu… Les années 1940, marquées pas les restrictions et la vie sous l'occupation allemande, contraignent les couturiers à s'adapter en utilisant des tissus composés de fibres artificielles comme la rayonne et la fibranne. Jupes au genou, épaules carrées et taille marquée caractérisent la silhouette des femmes jusqu'à&nbsp;la Libération. En 1947, Christian Dior, pressé de faire à nouveau rêver les yeux des femmes (et des hommes), invente le New-Look&nbsp;: des tenues ultra féminines aux épaules arrondies, avec une taille très marquée et des robes pourtant volumineuses. Nouveau changement radical à l’entrée dans les années 1950, avec le développement d'un prêt-à-porter inspiré du sportswear américain, tel le blouson serré ou le vêtement confortable en maille.&nbsp;Les années 60, comme une réaction à la réaction, viendront à nouveau libérer le corps, facilitant les mouvements d'une jeunesse revendiquant plus de liberté. Les combinaisons en jersey de la maison Courrège ou la minijupe de la britannique Mary Quant caractérisent cette époque annonciatrice de la révolution sexuelle des années 70…&nbsp;La génération suivante, celle des créateurs des années 80, plus exubérants et provocateurs, répondra de manière spectaculaire aux crises économiques et à&nbsp;l'arrivée du sida. Les pièces en agneau plongé de Thierry Mugler ou Claude Montana sont structurées et fluides, mettant en valeur un corps athlétique façonné par l'aérobic, pratique ultrapopulaire qui influence de manière indéniable l'esthétique de cette décennie.&nbsp;L'exposition nous transporte jusqu’au siècle qui est le nôtre, largement dominé par la recherche du confort – le vêtement de sport étant devenu une sorte de réponse idéale à ce besoin universel –,&nbsp;mais aussi par l'uniformisation des goûts, liée au développement des réseaux sociaux. Les collaborations entre équipementiers puissants, créateurs et artistes (de musique, de street art) se multiplient. La basket, ou sneaker, devenue objet de désir, est partout, figure hégémonique du sportswear contemporain. D’ailleurs, si la princesse Cécile Murat avait vécu aujourd’hui, tout laisse à penser qu’elle en aurait eu une belle collection dans son luxueux vestiaire…

Mode et sport : deux univers qui s’enrichissent l’un l’autre ! 

Martin Fourcade allongé sur un podium des Jeux Olympiques de Vancouver en 2020

Hors Piste, un spectacle de Martin Fourcade et Matthieu Crucciani, les 9 et 10 novembre au Théâtre du Rond-Point, à Paris. Puis à Châteauroux, Lyon, Annecy, Perpigna, Aix-en-Provence, Chambéry, Colmar, Bordeaux.

Hors-Piste

Il est devenu fréquent de voir de grands sportifs investir le champ culturel pour se raconter «&nbsp;autrement&nbsp;» lorsque leur carrière touche à sa fin&nbsp;; à travers un livre, un film, un documentaire. <a href="https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/11/05/le-dernier-tour-de-piste-de-martin-fourcade_6198330_4500055.html">Martin Fourcade, champion de biathlon</a> et athlète français le plus médaillé de l’histoire des Jeux Olympiques, a fait le choix singulier d’un spectacle «&nbsp;seul en scène&nbsp;» au cours duquel il retrace&nbsp;son parcours au gré de récits intimes et de confidences sur les coulisses de son sport. Le tout dans une mise en scène sensible de Matthieu Cruciani, actuel directeur de la Comédie de Colmar (Centre dramatique national), lui-même passionné par le sport. Nous avons rencontré l’homme de théâtre pour en parler.

Quand, pour la première fois, avez-vous rencontré Martin Fourcade&nbsp;?

Matthieu Cruciani&nbsp;: J’ai toujours suivi avec beaucoup d’intérêt les compétitions sportives, donc comme beaucoup de gens, j’ai «&nbsp;rencontré&nbsp;» Martin Fourcade derrière mon poste de télévision, à partir de 2010-2011. C’est sans doute atypique pour quelqu’un qui consacre sa vie au théâtre, mais je suis un lecteur assidu de L’Équipe depuis que j’ai 10 ans. J’aime beaucoup le football, le basket, le ski, et donc en toute logique, quand un champion de la trempe de Martin Fourcade apparaît, il m’intéresse beaucoup, et je le suis au fil des années. C’est toujours passionnant de voir un champion grandir, gagner de plus en plus de compétitions, jusqu’à atteindre un statut hors-normes, voire mythique&nbsp;; et le spectateur attentif à ce type de destin peut même se sentir associé, comme embarqué dans cette histoire.&nbsp;

Voilà pour la rencontre par écrans interposés. Et pour la rencontre en personne&nbsp;?

MC : C’était il y a environ un an, au moment où Arnaud Meunier, le directeur de la MC2 de Grenoble, m’a proposé de porter ce projet artistiquement. Sur une idée, c’est important de le préciser très vite, qui émane de Martin. Ce désir de «&nbsp;seul en scène&nbsp;» découle d’un sentiment de frustration qu’il m’a expliqué avoir ressenti après avoir quitté la scène sportive en temps de Covid et de confinements, en livrant ses dernières performances devant des tribunes vides. Et puis il y avait chez Martin l’envie de montrer d’autres facettes de sa personnalité. Il m’a raconté s’être longtemps réfugié, comme quasiment tous les sportifs de haut niveau, sous une sorte de carapace médiatique.&nbsp;Un sportif, dès sa jeunesse, apprend à parler peu. Martin m’a parlé de ce vernis médiatique, de la peur de dire des idioties, et donc de cette parole un peu verrouillée, consensuelle. Or lui avait envie, pour dire au revoir aux gens qui l’ont accompagné et soutenu des années durant, de montrer un visage plus vrai, plus humain, plus complexe. Mais il ne l’a pas fait en sollicitant Netflix ou Canal+ pour leur proposer une série, ce qui lui aurait assuré encore plus de notoriété médiatique&nbsp;: non, il a choisi de le faire sur les planches, qui est le lieu où peut le mieux s’exprimer ce qu’on appelle communément «&nbsp;la chaleur humaine&nbsp;». Et pour un nombre de dates très limitées&nbsp;: seize&nbsp;! Ce qui est une façon claire de dire qu’il ne veut pas en faire carrière, ne veut pas partir pour une tournée sans fin. Dans cette expérience de théâtre limitée dans le temps, il est venu chercher une notion de qualité et d’authenticité. En même temps –&nbsp;je l’ai compris pendant les répétitions – qu’une recherche de performance à atteindre avec un jour J en ligne de mire, et l’adrénaline qui va avec.&nbsp;

Ce qui veut dire que le Martin Fourcade souhaitant monter sur les planches n’a pas été dépaysé, dans sa préparation et son approche mentale, par rapport au Martin Fourcade sportif&nbsp;?

MC : En le regardant répéter, j’ai eu confirmation qu’il y avait bien de fortes correspondances entre la préparation d’un spectacle et la mise en condition de sportifs avant une grande compétition. En termes de répétitions des gestes, d’endurance, mais aussi d’humilité nécessaire, ces deux expériences sont très proches. Et donc Martin, par nature, n’a rencontré aucune difficulté à monter sur le plateau pour ce travail patient, et parfois même frustrant, qui mène jusqu’à la performance maîtrisée. C’est un champion, et depuis ma position de metteur en scène, j’ai pu le mesurer à chaque instant.

Comment, dans les limites d’un plateau de théâtre, statique et intérieur, peut-on mettre en scène tout ce qui constitue le ski nordique&nbsp;: le mouvement permanent, la vitesse, la glisse, le ciel au-dessus de la tête, les lignes de perspective&nbsp;?

MC : C’est le propre du théâtre&nbsp;: ce travail est à opérer dans la boite crânienne des spectateurs. L’essentiel, c’est ce qu’il faut réussir à faire naître dans le cerveau de ceux qui regardent et écoutent ce que nous leur livrons. D’où l’importance, dans mon métier, de m’entourer des bons partenaires, notamment au son et à la lumière, car ce sont ces créateurs qui vont m’aider à faire émerger un imaginaire puissant. Or c’est souvent une forme de minimalisme, à travers des évocations subtiles, qui fonctionne le mieux. Très vite, nous avons décidé de ne pas faire appel à des vidéos. Il aurait été simple de diffuser des images de ses victoires, de manière documentaire, mais nous n’avons pas fait ce choix. Par contre, étant un grand fan de radio, j’ai gardé des archives audio, que je trouve plus évocatrices que les images…&nbsp;En vérité, pour les images, je n’avais besoin de rien, car la présence de Martin raconte tout. Ce garçon, c’est un corps&nbsp;! Il fait 1 mètre 85, il est fuselé, et possède du coup une «&nbsp;physicalité&nbsp;» naturelle plus forte que chez bien des acteurs professionnels. Dès la minute où il est monté sur le plateau, j’ai su que ce corps allait faciliter notre travail. Et d’autant plus que Martin, en plus d’être un athlète qui veut tout gagner lorsqu’il est dans une compétition, est également, le reste du temps, quelqu’un de profondément gentil et attentif aux autres. Un corps, donc, mais aussi un état d’esprit et des qualités humaines qu’on sent tout de suite.

Martin Fourcade debout dans un seul en scène

A propos de son sport, le biathlon, sur quels aspects avez-vous eu envie de travailler, à la fois en termes de pédagogie –&nbsp;pour que même les non-initiés le comprennent –&nbsp;et en termes esthétiques&nbsp;?

MC : Le biathlon est un sport vraiment très particulier car il fait appel à des ressources qu’on pourrait croire antagonistes. Une grande partie du sport, c’est la course, la recherche de vitesse permanente en pas de patineur, le cœur poussé à son maximum. Et ces phases d’effort extrême sont entrecoupées de moments de tir qui requièrent du calme, du relâchement, de la respiration profonde, et une concentration totale. Donc vous avez à la fois l’effort très bestial –&nbsp;dont il faut d’ailleurs dire qu’il constitue 90% du temps d’entrainement des biathlètes – et la recherche de calme, pour le tir, qui est quasiment de la méditation. Et c’est évidemment le passage d’un état à l’autre qui est terriblement difficile dans ce sport.

Question volontairement provocante&nbsp;: le sport n’est-il pas l’anti-théâtre&nbsp;? Au sens où le sport serait le terrain de la vérité crue, de la défaite parfois cruelle, de la mise à nu totale, sans artifice…

MC : Je comprends votre question, mais ma réponse est&nbsp;: non, pas du tout&nbsp;! Parce que si je vous réponds oui, cela signifiera que le théâtre ne peut pas être le lieu de la vérité. Que c’est le lieu du faux, ou du mensonge. Or, non, un acteur de théâtre ne fait pas semblant – sinon c’est un tricheur... En vérité, sur les planches comme dans un stade ou un gymnase, c’est la sincérité, la justesse à laquelle on aspire en permanence. Et souvent, cela passe par le fait de ne pas jouer. De ne pas faire semblant. Pour Hors Piste, je n’ai pas demandé à Martin de jouer son rôle, ça aurait été ridicule et un peu vain, étant admis qu’il est très difficile d’être «&nbsp;soi-même&nbsp;» dès qu’on met les pieds sur un plateau de théâtre. Donc à l’inverse, notre travail fut d’aller chercher de la sincérité, de la chaleur humaine, de la générosité, du naturel, pour que cette heure en solo sur un grand plateau, face à 1000 personnes chaque soir, donne à voir un Martin Fourcade tel que les gens ne l’ont jamais vu, mais tel qu’il est vraiment.

Hors piste : le champion olympique Martin Fourcade monte sur les planches !

Zinedine Zidane avec le maillot du Real de Madrid 

L’Olympiade Culturelle, c’est un peu comme un athlète de haut niveau ayant en ligne de mire les Jeux Olympiques ou Paralympiques. Après les longues phases de préparation (physique et mentale !), la cadence des entraînements va crescendo, puis elle continue à s’accentuer, encore et encore, jusqu’à l’objectif final, l’été 2024 !Pour la programmation culturelle qui accompagne cette course collective vers les Jeux, les premiers élans ont eu lieu dès 2022. Puis les grands rendez-vous se sont enchaînés : événements pluri-culturels et participatifs dans toute la France, révélation des <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/article/affiches-artistiques-jeux-paris-2024">14 affiches artistiques de l’Olympiade</a>, puis deux journées particulièrement intenses pour <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/article/journees-europennes-patrimoine-olympiade-culturelle">les Journées Européennes du Patrimoine</a>, les 16 et 17 septembre dernier… Et maintenant, on fait quoi ? La réponse est limpide : maintenant, on accélère encore !<h3>Voici une sélection en neuf choix pour cet automne.</h3>

<h4>1.&nbsp;Mode et sport, une grande et belle histoire en partage !</h4>Une exposition au Musée des Arts Décoratifs, à Paris, jusqu’au 7 avril 2024. Quand on pense au tennis, au patinage artistique, ou encore au Tour de France, quelles sont les premières images qui nous viennent immédiatement à l’esprit ? Réponse : des sportifs bien sûr, mais aussi des tissus, des étoffes «&nbsp;techniques&nbsp;», des tenues aux formes travaillées, codifiées, sans oublier la couleur des maillots distinctifs, en cyclisme ou au football ! À travers une sélection de vêtements, accessoires, photographies, peintures, affiches et vidéos,&nbsp;l’exposition <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/mode-et-sport-d-un-podium-a-l-autre-a7f2o000000Li5iAAC">"Mode et sport, d’un podium&nbsp;à l’autre"</a> se propose de retracer l’incroyable histoire du vêtement de sport de l’Antiquité à nos jours. Immanquable.

<h4>2. Zidane, le retour du retour !</h4>Une installation artistique fascinante et poétique à la Philharmonie de Paris, jusqu’au 7 janvier 2024. En 2005, les artistes Philippe Parreno et Douglas Gordon s’étaient associés pour réaliser un film tourné en temps réel (à l’aide de 17 caméras synchronisées) lors d’un match opposant, en Espagne,&nbsp;le Real Madrid et Villarreal CF.&nbsp;On y découvrait un Zidane «&nbsp;autre&nbsp;», presque aussi danseur que joueur de foot. A partir d’octobre, la Philharmonie de Paris ouvre sa saison olympique en présentant une prolongation à ce film unique en son genre : l’installation <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/zidane-un-portrait-du-xx-ie-siecle-a7f2o000000LhFNAA0">"Zidane, un portrait du XXIe siècle</a>"&nbsp;de Philippe Parreno et Douglas Gordon. Une expérience sonore et visuelle qui plonge le visiteur au cœur de cette partie dont le déroulé va s’avérer étonnamment poétique.

<h4>3.&nbsp;Bonnes joueuses : la parole est aux femmes !</h4>Un cycle de conférences, au Carreau du Temple, du 12 octobre 2023 au 29 juin 2024. Quelle&nbsp;est aujourd’hui la place des femmes dans les grands rendez-vous sportifs ? Et par quels longs chemins, quelles luttes, a-t-il failli en passer pour qu’elles puissent rêver d’atteindre le même niveau de reconnaissance que les hommes ? <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/bonnes-joueuses-a7f2o000000LichAAC">"Bonnes joueuses"</a> est un cycle de rencontres (animées par Lauren Bastide)&nbsp;qui va mettre à l'honneur plusieurs femmes issues de milieux sportifs professionnels, mais au cours de parcours divers –&nbsp;sportives, journalistes, coachs ou chercheuses… Toutes auront à cœur de parler pour celles qu’en n’entend encore trop peu, même en 2023. Elles aborderont aussi, sans tabou, des questions cruciales comme la lutte contre les actes sexistes et discriminants.

<h4>4.&nbsp;Pour entrer dans l’intimité d’un champion exceptionnel !</h4>Hors-Piste, un spectacle de Martin Fourcade et Matthieu Cruciani, les 9 et 10 novembre au Théâtre du Rond Point, à Paris.&nbsp;Pour notre plus grand bonheur, il est devenu fréquent de voir de grands sportifs investir le champ culturel pour se raconter «&nbsp;autrement&nbsp;» lorsque leur carrière touche à sa fin. Cela peut se faire à travers un film, un documentaire, ou encore une forme scénique, de type «&nbsp;récit personnel&nbsp;». C’est ce dernier choix qu’a fait le champion de biathlon Martin Fourcade, l’athlète français le plus médaillé de l’histoire des Jeux Olympiques. <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/spot-24-a7f2o000000LiFEAA0">"Hors-Piste"</a>&nbsp;est un «&nbsp;seul en scène&nbsp;» au cours duquel le champion retrace&nbsp;son parcours au gré&nbsp;de récits intimes et de confessions sur les coulisses de son sport. Des Pyrénées&nbsp;au Vercors, de ses débuts aux côtés de son frère Simon jusqu’à l’or olympique, sa carrière, ses triomphes, ses échecs.

<h4>5. Spot 24 : les nouvelles disciplines olympiques en pleine lumière !</h4>Une expo permanente et des dizaines d’animations, du mois de novembre 2023 jusqu’à la fin 2024.Quel plus beau lieu pour célébrer les nouvelles disciplines olympiques : Basket 3x3,&nbsp;BMX Freestyle, Breakin,&nbsp;Escalade&nbsp;sportive, Skateboard et Surf ? Cadre idéal pour fêter la rencontre entre sport et culture urbaine, les pelouses au pied de la&nbsp;Tour Eiffel vont donc accueillir (sous l’impulsion de Paris je t'aime-Office de Tourisme et du Musée Olympique de Lausanne) un espace baptisé <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/spot-24-a7f2o000000LiFEAA0">"Spot 24"</a>, lieu novateur où s’enchaineront disciplines sportives et artistiques, animations temporaires, initiations sportives et battles –&nbsp;le tout en présence d’artistes et athlètes de renommée mondiale. Parmi tous les “trésors” exposés à Spot 24, on ne manquera pas (entre autres)&nbsp;la collection personnelle de vinyles de Lord Funk, le célèbre disquaire new yorkais « dealer de disque », des vidéos en stop-motion de Patagraph (connu entre autres pour la réalisation du clip pour La Quête d’Orelsan), des planches de surf d’artistes polynésiens, des photos et sculptures de l’artiste français Léo Caillard, ou encore des fresques originalepar PichiAvo ainsi que les affiches et montres de la collection mythique Keith Haring x Swatch.

<h4>6. Les "Elles des jeux" : de l’exclusion des femmes à la (quasi) parité !</h4>Une exposition thématique au Musée National du Sport, à Nice, du 2 novembre 2023 au 6 novembre 2024. Le Musée national du sport propose une exposition consacrée à la place des femmes au sein du mouvement olympique. Un parcours longtemps bordé de préjugés et d’interdictions, mais heureusement semé de grandes premières qui ont vu des femmes emblématiques jouer un rôle exemplaire. <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/figures-militantes-du-sport-populaire-a7f2o000000LiRZAA0">"Les Elles des Jeux”</a>&nbsp;retrace ainsi le chemin parcouru en plus de 130 ans, de l’exclusion du mouvement olympique lors de sa renaissance moderne à la fin du XIXème siècle à&nbsp;la parité désormais quasi-totale.

<h4>7. Les "Impromptus Chorégraphiques"&nbsp;de Mourad Merzouki</h4>&nbsp;Au Musée d’Orsay, à Paris, les 11 et 12 novembre. Chorégraphe de renommée internationale et figure du mouvement hip-hop depuis les années 1990, Mourad Merzouki magnifie l’art du mouvement par le dialogue de la danse urbaine avec les différents répertoires de la musique classique,&nbsp;mais&nbsp;également avec les disciplines sportives (tels que les sports acrobatiques et la boxe). En ce mois de novembre, l’artiste proposera deux temps spectaculaires –&nbsp;des&nbsp;<a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/mourad-merzouki-choregraphie-a7f2o000000LiTVAA0">"Impromptus Chorégraphiques"</a> —&nbsp;conçus à partir d’extraits de son répertoire chorégraphique. Comme autant de mouvements de danse qui dialogueront avec une sélection de tableaux et de sculptures du musée…

<h4>8. &nbsp;Le sport, c’est aussi un terrain d’expression militante !</h4>Une exposition (et des débats) sous la direction artistique d’Emmanuel Bellanger, du 28 novembre 2023 au 26 avril 2024, à Aubervilliers –Campus Condorcet. Quel est le lien entre le sport et les mouvements qui traversent notre société, en particulier autour du monde du travail ? Comment et pourquoi syndicats, partis et associations ont investi le sport tout au long du XXe siècle ? <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/figures-militantes-du-sport-populaire-a7f2o000000LiRZAA0">"Figures du sport populaire – Mouvement social et histoire du sport au XXe siècle"</a> est une exposition produite par le Campus Condorcet, imaginée par le Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS, CNRS – Université Paris 1) et les équipes de l’Humathèque Condorcet, et illustrée par l’artiste Fred Sochard. Elle sera ponctuée de conférences et débats publics.

<h4>9.&nbsp;Un "Live Magazine" pour raconter le sport autrement !</h4>Une expérience de récit unique, le temps d’une soirée immanquable à La Villette, le 18 décembre 2023.Co-fondé voilà presque dix ans par la documentariste Florence Martin-Kessler, le principe du <a href="https://olympiade-culturelle.paris2024.org/evenement/live-magazine-du-sport-a7f2o000000LiFiAAK">"Live Magazine"</a>&nbsp;repose sur une expérience « réinventée » de l’actualité. Un journalisme sans papier ni écran mais 100 % vivant car incarné par une dizaine de journalistes, photographes et artistes qui se succèdent sur scène pour partager des histoires intimes et planétaires, inoubliables pour le public qui les écoute. Dans ces récits à la première personne, les images, les sons, les vidéos viennent parfois prendre le relais des mots. La forme du Live Magazine est calquée sur le sommaire d’un journal : comme dans une revue vivante, les pages se tournent, les rubriques s’enchaînent. Et voici, en cette fin d’année pré-olympique, un sujet en or massif ! Ou comment vivre les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 avant même qu’ils aient commencé…

Le riche automne de l’Olympiade Culturelle ! Demandez le programme…

Un acrobate saute sur les toits d'un monument, un bon ciel bleu en arrière fond

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